La Congrégation de Sainte Clotilde est née au lendemain de la révolution française, de la rencontre entre Antoinette Aubry Desfontaines, religieuse de Sainte-Aure et Jean Baptiste Rauzan, fondateur de la Société des Missions de France.

En 1792, les religieuses sont dispersées, leur aumônier le P. Verron, jésuite, arrêté et massacré. Sous la Terreur, les sœurs sont emprisonnées. En 1796, Antoinette Desfontaines entend le sermon de l’abbé Delaleu. C’est un appel pour elle : « Vous avez adoré Dieu dans le silence du cloître, adorez-le dans le tumulte du monde ; vous l’avez servi par votre amour au pied de son autel, servez-le par votre travail au milieu du siècle ». Madame Desfontaines ouvre alors une école.

Peu à peu, elle songe à fonder « une Congrégation tout entière vouée à l'éducation selon les besoins du temps et les développements que commençait à prendre l'instruction des femmes. » En 1820, elle rencontre le P. Rauzan porteur d'un projet semblable: fonder un congrégation dont les religieuses « devront se donner totalement aux autres ; …se faire élèves avec les élèves, vivre pour elles, vivre avec elles,…», sans clôture ou barrières d'aucune sorte.

Le 16 août 1821, trois sœurs prononcent leurs vœux avec Madame Desfontaines, fondant la Congrégation de Sainte Clotilde.

Aujourd'hui... en France, en Suisse, au Mali…

• « Dans la vie quotidienne, nous mêlant à la vie des hommes, … faire connaître Jésus-Christ. »
• « Vivant à la manière des Apôtres, en communauté autour du Christ, nous laisser enseigner par Lui, pour une annonce pressante de l'Evangile »
• Nous mettre ensemble au service de la dignité de l'homme, « nous laissant toucher par le cri des pauvres, des mal-aimés, de ceux qui ne trouvent pas de raison de vivre ».
• « Faire connaître et aimer Marie, la Mère de Dieu. »
• « Prier et travailler pour l'Unité des chrétiens. »
  (Extraits de la Règle de Vie)

Des laïcs cheminent avec nous dans l’esprit de la fondatrice.