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Réseau Ignatien > soeurs de Saint-André

 

Tournai (Belgique) au XIIIe siècle. Deux femmes ouvrent leur porte aux pèlerins de passage. Les temps sont durs, les pauvres nombreux et les soeurs à peine plus nombreuses que les doigts d’une main. Ces femmes dont l’histoire n’a pas gardé le nom ne savent pas qu’elles posent des fondations. Elles ne savent pas qu’elles sont des racines. L’arbre grandit lentement, la règle d’Augustin l’irrigue d’amour vrai, de liberté tenace et de folle confiance.

Aux tournants de l’histoire
Au XVIIe siècle, elles deviennent contemplatives. Les voilà au cloître, toujours à Tournai, augustiniennes encore, mais déjà influencées par saint Ignace.
La révolution française leur apprend la clandestinité. Puis elles se regroupent et reçoivent en 1857 des constitutions directement adaptées de celles de saint Ignace.

Après plus de 500 ans d’existence, la greffe ignatienne a pris : les constitutions et l’esprit des Exercices charpentent les branches et les déploient aux quatre vents, en Belgique, en Angleterre, au Brésil au Congo, en France.

En 1966 la communauté de Taizé demande de l’aide pour l’accueil des jeunes qui commencent à affluer. En 1972 la maison de formation déménage de Louvain (Belgique) à Ameugny, à 1 km de Taizé.

L’ouverture œcuménique et la dimension internationale marquent désormais plus fortement la congrégation. Les missions se diversifient pour conjuguer les dons de chacune avec les appels de l’Eglise et du monde.