Ouvrir la porte (Ap 3, 20)

Dieu désire rencontrer l’homme et partager avec lui son repas

« Voici, je me tiens à la porte et je frappe ; si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui pour souper, moi près de lui et lui près de moi. »

 

Lire le texte

Je me dispose à ce temps de prière, dans le cœur à cœur avec le Seigneur qui va se faire connaître à moi à travers sa parole.

En lisant ce verset, très court, j’ouvre mon cœur à la présence de Dieu et je prête attention à ce que ces paroles provoquent en moi.

Qu’est ce qui vient me rejoindre, m’émouvoir, m’interroger ?

 

Saisir son sens

Le livre de l’apocalypse est le livre de la révélation. Rédigé par l’apôtre st Jean. Ce livre s’adresse aux église de l’Asie mineure qui vivaient un temps d’épreuve important à cause de la persécution romaine. Les chrétiens attendaient le retour du Christ pour les libérer du mal. Saint Jean écrit cette lettre pour encourager les chrétiens.

Les trois premiers chapitres se présentent comme une lettre adressée à sept églises. Ce verset intervient au chapitre 3 du livre, alors que l’auteur s’adresse à l’église de Laodicée en l’exhortant à ne pas avoir peur mais à avoir un peu d’ardeur.

« Je me tiens à la porte et je frappe… ». Ce verset s’inspire du Cantique des Cantiques (5,2). L’Eglise attend le retour du Seigneur, elle le sait tout proche. Comme la fiancée du Cantique, elle devine ses pas et l’entend frapper à la porte.

 

 La porte

“Voici, je me tiens à la porte et je frappe…”: Dieu frappe à la porte. Ce peut-être celle de mon cœur ou celle de ma maison.

  • Comment est-elle cette porte ? entre-ouverte, ouverte en grand, fermée, en bois, ou en fer, verrouillée, barricadée… j’imagine à partir de ce que je vois en moi, à partir de ce que je ressens.

Je laisse l’Esprit Saint m’éclairer, en vérité. Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses mais simplement la vérité de mon être devant Dieu.

 

Dieu est là

« Voici, je me tiens à la porte et je frappe, si quelqu’un entend ma voix… »: Le Seigneur est là, présent. Il a l’initiative : il frappe et il parle.

  • Comment frappe-t-il ? Des petits coups, un grand coup, est-ce fort ou discret ?

Et sa voix, comment est-elle ? Puis-je l’entendre ?

 

Le désir de la rencontre

“Voici, je me tiens à la porte et je frappe ; si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui pour souper, moi près de lui et lui près de moi.”

  • Tout dans ce verset dit le désir de Dieu de nous rencontrer. Cette rencontre que Dieu désire est celle d’une connaissance intime. Il veut entrer, entrer chez nous. Il veut se faire proche pour partager notre repas dans une réciprocité de relation: “lui près de moi et moi près de lui”.

Je considère ce désir de Dieu de venir à ma rencontre.

Tout en notant la délicatesse de notre Dieu qui ne s’impose pas. Il frappe, il parle, il attend. “Si…”

Je contemple Dieu dans son attitude.

 

Ma réponse

« Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’enterai chez lui, lui près de moi et moi près de lui »

  • Le Seigneur me laisse libre de répondre. Je regarde ce qui arrive si j’ouvre.

Qu’ai-je envie de répondre ? pour ma relation personnelle avec Dieu ; pour ma relation à mon conjoint, à mes enfants, à mes amis, à mes collègues de travail ou à des personnes que je côtoie, à l’étranger que je ne connais pas ou pas bien ; ou encore pour mon lieu de vie…

Je considère comment est ma porte face à « l’autre » qui frappe et je parle au Seigneur de ma joie, de mes peurs, de mes hésitations ou de ma générosité et de mon désir.

Je peux lui demander son aide, son soutien, sa présence, ou je peux lui rendre grâce ou tout autre parole ou geste qui habite mon cœur.

 

Je conclus ma prière en me tournant vers Dieu avec toute l’Église : « Notre Père… »

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