Où ? Chez soi ou l’extérieur – Quand ? au choix ! – Durée ? 20 mns
Lourdes : une ville internationalement connue où malades, petits et pauvres ont droit aux premières places. Et si la bonne nouvelle dont ce lieu est porteur était aussi pour moi aujourd’hui ?
Lourdes… à ciel ouvert
Un rocher, une rivière, une source, quelques arbustes… et le ciel, humide… La grotte servait d’abri aux cochons ; la boue et les saletés en recouvraient le sol. Jamais un bâtiment n’a enfermé ce lieu, qui fut celui d’une rencontre entre la belle Dame et une jeune fille pauvre, qui habitait avec sa famille depuis plus d’un an dans l’ancien cachot, insalubre, de la ville.
Je visualise mes « lieux fermés », mes cachots intérieurs, ceux qui me font souffrir.
J’en sors pour aller vers un lieu ouvert, lieu de la rencontre.
Celui-ci n’est pas forcément extraordinaire : à Lourdes, il est au contraire très banal… mais à ciel ouvert.
Quel est ce lieu, pour moi, dans ma vie ? Comment puis-je le symboliser dans mon coin de prière ?
Une rencontre
Dix-huit rencontres, de février à juillet 1858 entre : la belle Dame – qui ne donnera son nom qu’à la seizième rencontre – et une jeune fille de 14 ans qui en paraît 11. Celle-ci a connu avec sa famille la honte de la déchéance sociale : la ruine, et les ragots et regards méprisants qui vont avec.
Deux rencontres silencieuses préludent à une troisième, après laquelle Bernadette dira : « Elle [la Dame] me regardait comme une personne parle à une autre personne ».
Je laisse remonter à ma mémoire des regards qui ont nié des personnes : des regards dont j’ai été l’auteur, dont j’ai été l’objet…
Puis je m’attarde au regard de la belle Dame. Celle-ci a vouvoyé Bernadette et lui a demandé une faveur : « voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant quinze jours ? » Les rôles ont semblé inversés…
Une découverte
Lorsque la belle Dame, lors de la neuvième rencontre, dit à Bernadette « d’aller boire à la fontaine et de s’y laver », celle-ci se dirige vers le Gave avant de comprendre qu’elle doit aller « gratigner » le sol de la Grotte, à l’endroit le plus bas, le plus obscur et le plus sale. De cet endroit jaillira la source, à laquelle viennent boire des pèlerins du monde entier.
Cette source d’eau vive existait déjà. Quel endroit de mon cœur dois-je « gratigner » pour que l’eau jaillisse et désaltère les autres ?
Cet endroit a été indiqué à Bernadette par la belle Dame. Ai-je un jour entendu une parole qui m’a fait découvrir une source au fond de moi ? Apprends-moi, Seigneur, à repérer en l’autre la richesse qui l’habite et dont il peut vivre pleinement.
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Notre dame À regarder Bernadette comme une personne. Sachons en faire de même dans nos relations quotidiennes et particulièrement avec les personnes en difficulté.