Rire, c’est risquer de paraître fou ;
Pleurer, c’est risquer de paraître sentimental ;
Rechercher les autres, c’est s’exposer aux complications ;
Dévoiler ses sentiments, c’est risquer de montrer sa vraie nature ;
Traîner ses idées, ses rêves devant la foule, c’est risquer de les perdre ;
Aimer, c’est risquer de ne pas être aimé en retour ;
Espérer, c’est risquer le désespoir ;
Essayer, c’est risquer l’échec.Mais il faut prendre des risques car ne rien risquer c’est plus hasardeux.
Celui qui ne risque rien, ne fait rien, n’est rien.
Il peut éviter la souffrance et la tristesse
mais il ne peut apprendre le vrai sens des sentiments,
du renouvellement, de la sublimation, de l’amour de la vie.
Enchaîné par ses certitudes, il est esclave, il a abandonné la liberté.
Seul celui qui risque et se risque est libre…Albert Coccoz, guide de haute montagne disparu dans une avalanche
Quelques pistes pour intérioriser cet écrit spirituel :
D’abord…
- Je commence par déterminer le moment, le lieu et la durée de ma prière.
- J’ouvre mon cœur au Seigneur et me dispose sous son regard.
- Je lui demande la grâce de me rendre disponible au Souffle de son Esprit, qui me convoque à la confiance, à la Vie.
Puis… à un moment où je suis disponible intérieurement, où j’ai du temps,
- Je lis ce texte, ligne par ligne, en m’arrêtant à ce qui fait écho à des situations vécues.
- Qu’est-ce qui, dans ma propre vie, s’est trouvé prisonnier de mes peurs, de mes craintes ? Y a-t-il eu des moments où la crainte d’un regard ou d’une parole a paralysé mes actes ?
- Qu’est-ce qui résonne en moi d’appels à oser m’exprimer et à avancer plus librement ? Vers quel horizon est-ce que je désire marcher ?
Je prends le temps de noter une parole, un désir, une demande.
Pour terminer…
- Je parle à Dieu comme un ami parle à un ami. Je peux lui demander une grâce pour risquer quelque chose qui me semble bon aujourd’hui : pour un plus de vie.
- Je redis le Notre Père, en communion avec toute l’Église.
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