Avoir de l’audace passe parfois par affronter ses peurs…
Voici le clip d’une publicité pour des vêtements…
Et si cette vidéo pouvait nous aider
à méditer sur l’audace dans nos vies,
à nommer nos peurs,
à les franchir avec le Christ vainqueur de la mort…
Je regarde cette vidéo une fois, peut-être deux.
Quels sentiments, quelles émotions m’habitent en visualisant cette vidéo ?
Quels souvenirs viennent à ma mémoire ?
J’accueille ce qui me traverse et je prends le temps de nommer ces émotions que je reçois.
D’abord des reculs face à ce qui est proposé
Que ce soit à une audition, durant un rendez-vous professionnel, face à la mer, au moment de se mettre à nu dans un atelier de peinture ou encore d’exprimer ses sentiments, la première partie de la vidéo nous montre des personnes qui reculent, n’osent pas entrer dans la lumière, n’osent pas se donner.
- La Bible fait mention de tels comportements. Prenons par exemple le cas de ce jeune homme riche (Mc 10, 17-22) qui refuse de suivre Jésus. Il refuse d’entrer dans la lumière, de s’engager, de suivre son désir d’aller plus loin.
- Sans doute, ai-je été témoin de telles situations autour de moi et peut-être dans ma propre existence. Sans juger, je les regarde avec le Seigneur.
Parfois, c’est bien ce qu’il y avait à faire. Qu’est-ce qui m’a fait revenir sur mes pas ?
Parfois c’est la peur qui a guidé mon agir… Puis-je nommer ces sentiments, ces situations ?
Puis une traversée de la peur…
La seconde partie de la vidéo présente ces mêmes personnes revenant sur leurs décisions. Appuyée par la musique, la vidéo semble pleine d’énergie… Rien n’est alors impossible.
- Là encore, la Bible cite de tels comportements. L’appel des disciples, la vocation d’Isaïe ou d’Élie ou d’Abraham…
- Sans doute, ai-je été aussi témoin de telles situations autour de moi et peut-être dans ma propre existence.
Quels fruits ai-je pu voir ou tirer de telles expériences ? d’avoir osé franchir le pas ?
Était-ce par la force du poignet ou aidé de la présence discrète et puissante de Dieu à mes côtés ? Cette confiance que rien n’est impossible à qui marche avec Dieu.
J’en parle à Dieu comme un ami en parle à un ami, comme un serviteur à son maître…
A la fin de ce temps de prière,
je note une ou deux choses qui me sont venues.
Je peux les partager sur l’espace de la prière continue.
Les évêques ont “osé” au mois de novembre et cela m’a délivrée. Merci au Saint Père et à eux.
“Oser” je viens de le faire après plus de quarante ans. J’avais peur d’être à nouveau meurtrie, j’étais paralysée, je me cachais. Oser, c’est dur, cela bouleverse mais cela libère et restaure la confiance en soi et les autres.
“Merci, Seigneur, guide-moi maintenant dans ta lumière car je peux enfin marcher et avancer à tes côtés en l’Eglise”
“Osez”, il n’est jamais trop tard.
Je suis tout à fait d’accord. et je crois avoir lu récemment aussi ce genre de phrase, et je me suis fait la même réflexion. Dieu est Dieu, un Dieu aimant, mais pas sur le même plan qu’un ami. Il est grand, Il est insaisissable, Il est au-dessus de tout. Nous pouvons lui parler comme un Père, avec confiance, l’aimer, mais il est notre Créateur,et il est un Mystère tant que nous ne sommes pas arrivés près de Lui. Un ami est quelqu’un de notre niveau. Dieu est incomparable.
“J’en parle à Dieu comme un ami en parle à un ami…”
D’abord un petite anecdote. J’avais eu une fois un patron qui chaque fois qu’il s’adressait à chacun de ses employés disait “cher collègue”, mais il n’est jamais venu à l’esprit de personne de l’appeler cher collègue, ni même de le considérer comme un collègue, cela allait de soit, c’est lui le boss.
Jésus dit à ses disciples “je vous appelle mes amis”, mais en retour les disciples ont toujours appelés Jésus “Maître” ou “Seigneur” et Jésus leur dit qu’ils font bien en le considérant ainsi. Je n’ai jamais vu un passage où les disciples ont eu à traiter Jésus comme leur “pot”.
Certes Jésus nous invite a appelé Dieu “Père”. Mais il s’agit moins d’un “gentil papa” à l’image de la culture occidentale. Le père dans la culture juive de l’époque du Christ, c’est je crois un peu comme dans la culture africaine actuelle, où le Père est plus vu comme un seigneur (les épouse appelait même leur mari “seigneur”), le respect, la confiance et la crainte sont les caractéristique de l’amour d’un fils vers son Père, car un père peut châtier pour corriger un enfant qui s’égare.
Enfin une condition pour faire une bonne prière est de s’abaisser de s’humilier devant Dieu, on ne s’abaisse pas devant un ami, devant un “pot”.
Conclusion: Certes Jésus nous appelle ses amis, c’est normal car Jésus est bon. Mais en réalité nous ne sommes pas digne d’être ami de Dieu par conséquent pour avoir une attitude juste dans la prière qui va plus magnifier la bonté d’un Dieu qui nous considère comme ses ami alors que nous n’en somme pas digne, nous devons parler à Dieu comme un enfant parle à son Père, comme un sujet parle à son seigneur, comme un pécheur parle à son juge, et non comme un “pot” parle à son “pot”
C’est mon intime conviction