Le sel de la terre - Salgado

Sebastiao Salgado (pour le découvrir, c’est ici)… Voyager en images avec un homme qui goûte le monde par les yeux…

Une invitation à la contemplation…

Je regarde une première puis une deuxième fois :

Quels sentiments me traversent en regardant cette vidéo ?
Emerveillement, attrait, désintérêt, tristesse ou joie… ?
J’accueille ce qui m’habite et je prends le temps de nommer ces émotions que je reçois.

Quelques pistes pour la contemplation :

1. Des images et des mots

Je laisse une image revenir à moi, une image qui m’a frappé(e) ou touchée. Je peux la regarder à nouveau, mettre le film en pause et la laisser s’imprégner en moi. C’est peut-être une des paroles prononcées qui m’a touché(e), alors c’est cette parole que je vais laisser résonner en moi, en me la redisant à voix basse par exemple…

Qu’est-ce qui me touche dans cette image, dans ces mots? Pourquoi?

J’en parle au Seigneur, lui demandant la grâce d’ouvrir mon coeur à ce qu’il veut me faire goûter à travers ces images, ces mots.

2. “Dessiner le monde avec des lumières et des ombres”

L’art de la photographie conduit Sebastiao Salgado à voir le monde dans ses lumières et ses ombres. J’écoute cet homme qui me dit que l’être humain “est un animal très féroce” mais qu’il est aussi le “sel de la terre”. Je suis invité(e) à me laisser toucher, bousculer, par ce discours.

Ai-je déjà été touché(e) par ce contraste de l’être humain qui peut les plus grandes choses comme les plus terribles ? Est-ce que j’ai parfois fait l’expérience dans ma vie de cette dualité ?

Dans la Bible, cette humanité divisée est aussi présente. Si je repense au Roi David, élu de Dieu, grand roi selon le coeur de Dieu, c’est aussi l’homme qui fait tuer Ourias le hittite pour prendre sa femme et Dieu le lui reproche (2 Samuel 12, 1-10). Je peux aussi penser à Pierre, apôtre de Jésus inspiré par l’Esprit-Saint jusqu’à reconnaître que Jésus est le Christ (Luc 9, 18-27) mais aussi capable de le renier en disant à qui veut bien l’entendre qu’il ne le connaît pas (Luc 22, 54-62).

J’ouvre mon coeur à ce Dieu qui sait comment peut se comporter l’être humain parfois mais qui, pour autant, ne renonce pas à l’amitié avec lui, ni à la confiance en lui. J’entre en dialogue avec lui.

3. Goûter la beauté de ce monde

Chaque regard posé sur le monde donne à voir le monde d’une manière particulière, “en fonction de son histoire” dit Salgado. A travers tout ce qu’il voit de fou dans le monde, il saisit la beauté d’un instant, d’un visage qui lui redit toute l’histoire de l’humanité.

“On peut mettre beaucoup de photographes au même endroit, ils feront toujours des photos très différentes.”

Ma manière de regarder le monde est donc unique. Comment je reçois cela ? Est-ce que je laisse le monde me parler de son histoire, de sa beauté, de sa grandeur… même à travers sa folie souvent destructrice? Qu’est-ce qui est bon dans ce que je vois du monde?

Je parle au Seigneur comme à un ami de tout ce qui habite mon coeur après avoir vu cette vidéo.

 

A la fin de ce temps de prière,
je note une ou deux choses qui me sont venues.
Je peux les partager sur l’espace de la prière continue.

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