Moïse pieds nus, son bâton de berger à terre, se couvre les yeux devant l’apparition du Seigneur dans le buisson ardent : “Alors Moïse se voila la face, car il craignait de fixer son regard sur Dieu.” (Ex 3, 6)
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Un petit groupe échange ici sur des textes bibliques. Notamment “Chercher le visage de Dieu”. Si difficile. je copîe cette page. Amitiés
Depuis LA Rencontre au buisson ardent le theme de la Misericorde de Dieu est comme un fil d’or a travers le Premier Testament – “Yahwe est un Dieu de Tendresse et de Pietie – Lent a la colere et pleine d’amour et de grace”…
cette image évoque le souffle que procure un feu qui marche bien, une lumière qu’il diffuse, la chaleur qu’il répand, c’est aussi une protection contre les fauves (de toute nature) on vient s’y abriter, s’y réchauffer, il nous illumine le coeur qui devient ardent à son tour… que ferai-je loin de toi Seigneur ?
Ma prière…
Une scène paisible… Moïse se situe à sa juste place… Il focalise le cœur de la scène. La couleur de son vêtement – une tunique dans un blanc chaud qui focalise le regard, avec ses jambes qui ressortent avec leur couleur chaude, mettent en valeur sa dynamique, sa personnalité. Même agenouillé devant son Seigneur, Moïse a fière allure… Yahvé ne s’affiche pas avec même la crédibilité… On a l’impression d’un symbolisme de pacotille !
En arrière plan, la blancheur du troupeau, son aspect paisible, serein, relié au blanc de la ville au loin. Cela m’annonce le projet de Yahvé pour son peuple, de la Jérusalem céleste…
Cette réalisation fait écho au projet de Dieu. Ce devenir va naîre du lien entre le Créateur, respecté, considéré comme tel par Moïse qui se met à son écoute dans un « grand frémissement » pour Celui qui l’engendre comme Il engendre l’humanité toute entières… Il y faut la collaboration de l’humanité par la médiation de ceux qui sont appelés par le Père… La résurrection définitive s’annonce par la docilité de Moïse à l’appel…
Et Raphaël se garde bien de mettre dans sa scène, le Créateur, celui qui est… Il n’est présenté que de manière symbolique… Seuls les doigts de sa main signent sa réalité inatteignable… Le reste ressemble à une esquisse qui masque aux yeux des hommes, le vrai Dieu car la foi en Lui réclame sa part d’incommunicabilité !
La confiance en mon Seigneur ne relève pas de certitudes, de connaissances, mais de la foi nourrie au pas à pas au gré de mon ouverture à Celui qui m’engendre au quotidien… Il ne s’agit pas de voir mais de croire !
Merci Raphaël pour ton talent et ton frémissement pour Yahvé, merci de ce rappel à cette foi sans certitude !
Merci !
quel éclairage, merci Elie
Ce buisson ardent qui éclaire et réchauffe m’a renvoyée à une période de ma vie où seule l’évocation de la présence de Dieu pouvait me réchauffer les os, me rendre la chaleur de la vie, me réconforter, me ranimer.
Comme si le feu pouvait prendre en nous et brûler sans nous consummer ..
Un parallèle du “Que Ton Nom soit sanctifié”.
Merci aux créateurs et animateurs de ce site magnifique.