Dans cette publicité, l’amitié est mise à l’épreuve… Laissons-nous interpeller…
Je regarde une première puis une deuxième fois :
Dans quels sentiments me met cette vidéo ?
Joie, étonnement, indifférence, enthousiasme… ?
Je prends le temps de recevoir ces émotions et de les nommer.
Quelques pistes de méditation :
1. Une mise à l’épreuve
Dans cette publicité l’amitié est mise à l’épreuve. Quelqu’un en détresse appelle un ami au milieu de la nuit et lui demande de se lever pour venir à son aide : il a perdu une grosse somme d’argent au jeu, il doit rembourser… Les réactions des personnes appelées sont diverses : l’indifférence, l’agacement, la venue…
M’est-il arrivé d’être dérangé-e en pleine nuit par un(e) ami(e) en détresse ? Quelle a été ma réaction ?
Cet épisode peut nous faire penser à l’évangile de l’ami importun (Lc 11, 5-13) : quelqu’un réveille son ami en pleine nuit, le dérange et insiste jusqu’à obtenir ce dont il avait besoin. Demandez et l’on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira, nous dit le Christ (Lc 11, 9) : si c’est moi qui suis dans la détresse, quand bien même ce fût en raison d’une négligence ou d’une imprudence, l’évangile m’indique que si j’appelle le Seigneur à mon aide, pas de doute, il viendra.
Je demande au Seigneur de reconnaître dans ma vie les preuves de son amour pour moi, à travers la présence des personnes qui sont venues à mon secours lorsque j’étais dans la détresse.
2. Des obstacles à traverser
Pour les personnes qui ont décidé de venir à l’aide de leur ami en détresse, quel parcours du combattant ! le quartier n’inspire pas la confiance ; dès l’entrée du bâtiment le bruit est immense ; les personnes croisées sont violentes dans leurs gestes et leurs attitudes ; les effets de surprise et de peur se multiplient… Après l’hésitation pour certains, et le rappel de l’urgence de la situation, ces personnes, une fois arrivées jusque là, traversent tous les obstacles et prennent l’ascenseur…
Ce qui guide la marche de ces hommes et femmes, c’est le désir de venir en aide à leurs amis. Cette unique motivation les rend capables de traverser leurs peurs, leurs émotions, et même de recevoir des insultes sans broncher.
Je pense à la parole du Christ : “Je suis venu allumer un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé !” (Lc 12,49). Je peux lui demander de m’ouvrir son coeur : qu’il m’apprenne quel cri de moi, de nous, il a entendu pour venir jusqu’à nous et traverser jusqu’à la Passion pour me, pour nous sauver.
3. La chambre haute
Les retrouvailles avec l’ami se font au 3ème étage. Jusqu’au dernier moment, la peur a été présente. Mais une fois le geste d’entraide posé, le rideau tombe : une foule acclame cette preuve d’amitié.
Est-ce que je prends le temps dans ma vie de tous les jours de reconnaître les preuves d’amitié dont je suis témoin et de m’en réjouir ?
Une fois le rideau tombé, la fête se fait. Les visages ont changé : l’inquiétude a laissé place à la joie, les visages fermés se sont illuminés… tout le monde se détend et s’accueille.
Le soir de la dernière Cène, dans une Chambre Haute, le Christ a donné la preuve de son plus grand amour autour d’un repas. Chaque dimanche, les chrétiens font mémoire de sa victoire sur la mort et communient au même pain, au même vin. Leur assemblée est signe de la foule immense qui, au Ciel et sur la Terre, acclame et célèbre le Seigneur.
Comment est-ce que j’accueille la joie du don du Seigneur jour après jour, semaine après semaine, dimanche après dimanche ? Je lui demande de rendre grâce toujours davantage pour son amour infini, qu’il nous a prouvé de si grande manière.
A la fin de ce temps de prière,
je note une ou deux choses qui me sont venues.
Je peux les partager sur l’espace de la prière continue.
Je me sens tout à fait l’amie importune. J’ai déjà envoyé un e mail et malgré mon inscription en temps utile, je n’ai toujours rien reçu pour ce Carême 2016. Que faire pour que vous m’entendiez ? Amitié fidèle dans le Christ Jésus.
l’autre est mon miroir. Parfois, il y a des parties en soi qu’on ose pas regarder, aider: nos zones d’ombre, nos zones de souffrances.
Exemple:
Il y a une partie de moi qui est boulimique, c’est une addiction: les bons conseils ne servent à rien, le sevrage forcé ne fonctionne pas, au contraire, parce qu’il y a sous-jacent un besoin d’amour non reconnu.
La partie de moi, qui est responsable et aimante, ne sait comment aider l’autre: elle a tout essayé. Alors, in fine, elle choisit d’être présente, sans jugement, avec amour. Cela lui a nécessité de sortir de ses croyances(“la compassion, c’est de la complaisance, c’est inefficace, qu’il faut faire des efforts, ne pas relâcher la pression, etc.”)
Alors, si je rejoins l’autre partie dans sa souffrance, dans son monde,pour être en amitié avec elle, dans sa souffrance, sans jugement, sans commentaires, sans encouragements, elle peut enfin se détendre, ne plus être dans la défensive.
Ecoutée, respectée, aimée même, elle se redresse, retrouve sa dignité et la boulimie la quitte progressivement. C’est mon chemin. Je ne suis pas encore arrivée au bout, mais je sens que c’est la voie pour mettre de la lumière quérissante sur les zones d’ombre, quelles qu’elles soient. Un peu comme le regard du chris qui guérit par le simple fait de poser son regard et aimer.
Seigneur c’est la deche et d’un mois sur l’autre les fins de mois sont difficiles …
Tu le sais avec nos pots celà ne nous empêche pas d’aller vers les autres et de nous battre pour un monde plus juste ou les gas et les filles ne vivrons plus dans la jungle.
Regarde Seigneur cette vidéo,dit EN QUOI RÉVÉLE T’ELLE LA DIGNITÉ DE LA PERSONNE TELLE QUE TU L’AIME ? Ta parole Jésus parle d’un ami à qui il manque du pain pour offrir et accueillir DIGNEMENT un visiteur tardif, et non pas de ces fils prodigues qui claquent leur pognon trop facile. Alors stp Jésus, allume aux coeurs de ses fils de l’inconscience, le désir de rentrer en eux même pour s’ouvrir aux autres comme le samaritain.
Comment formuler une demande aux hommes, à Dieu par qu’elle soit entendue tout simplement sans analyse et interpréta-tion?
Jusqu’où je suis prête à écouter cette demande?
Dans la nuit, je découvre de vrais amis et pourtant je préfère la pleine lumière même si elle est éblouissante et cache l’authenticité.
Seigneur, dans cette période de traversée du désert, envoie ta chaleur à ceux qui t’implorent.
l’ami importun ? et l’importun tout court ?
celui qui tend la main au feu de croisement, à la mine peu engageante, parfois sale, alcoolisé,
ou qui parle une autre langue ou qui ne parle pas,
l’émigré,
celui qui me pose question : est-il réellement pauvre ou profite-t-il de ma naïveté? le pauvre professionnel ou exploité par un réseau mafieux ?
Dois-je me poser ces questions ???
Le Christ a payé pour lui aussi !
Ce vidéo m’a fait prendre conscience que la peur peut freiner des gestes aidants qu’on aimerait poser : peur d’être attaqué, peur de mourir, peur d’être exploité, trompé ou abusé, peur de se mettre dans le pétrin, peur de nuire plutôt qu’aider… Est-ce que je fais assez confiance à la vie, à ce qu’elle me présente dans mon quotidien, aux gens qui ont besoin d’aide? C’est à réfléchir! Et en même temps, est ce que dire “non” à une personne qui a un problème de jeu est mal? Je ne crois pas que ceux qui ont dit “non” aient mal fait. J’ai du mal à faire le lien entre les personnages du vidéo et Dieu. Et puis Dieu ne répond pas toujours “oui” à nos prières et nos demandes. Encore moins à l’instant même. Parfois, il nous surprend par son silence.
Je vous remercie pour cette belle video. Au delà de ce que les autres voient comme moche, je vois une mise à l’oeuvre dans notre vie quotidienne.
Sommes nous prêts à apporter de l’aide à notre prochain quelque soit son sans gêne?
Que le Seigneur nous donne de voir à travers le coeur car c’est lui qui nous garde.
Un clip réussi pour une “short-story” décalée, bien menée qui renouvelle l’esprit de l’évangile de Luc, avec humour et un peu de désinvolture. Une seconde lecture de l’ami importun plutôt “tendance” qui nous prend tous à rebrousse poils… et qui, personnellement ne m’importune pas du tout!
L’évangile de St Luc sur l’ami importun est actualisé à notre siècle. Super. Certes un peu à la Hollywood, et les films actuels ont souvent des scènes nocturnes où la nuit amène dans nos inconscients l’inquiétude et la peur. Je retiens surtout le message positif que l’homme peut Tout quand il ouvre son cœur, car Dieu est notre Lumière.
Combien de fois ai-je reculé devant l’adversité, devant la peur de l’inconnu, devant la peur de m’ouvrir à une demande qui fait bouger mes repères?
Mais quelle joie quand j’ai pu sortir de mes tranchées et être touché par cette rencontre en Janvier 2012, à 17h et découvrir que ce drogué dans mon train de retour attendait juste du respect dans mon regard et notre échange simple et fraternel a touché mon cœur à jamais, car je n’ai pas eu peur de cette rencontre particulière, Dieu est à mes cotés et prends soin de moi. Ce jour là, il m’a mis en chemin vers la Miséricorde de moi-même, et de ceux qui m’entourent.
Je prie le Seigneur pour qu’il nous donne la force de casser les murs qui nous enferme, de faire fondre nos résistances pour aller vers l’Autre dans le service et la charité. Pour enfin goûter à la liberté intérieure qui allège nos cœurs de pierre, et nous donne un cœur de chair.
Je n’aime pas cette mise en scène des bons sentiments mis à l’épreuve.
Je ne suis pas prête à braver tous les dangers pour venir en aide à un joueur en lui apportant de l’argent au milieu de la nuit.
Il me semble nécessaire de juger et d’établir un hiérarchie selon les cas. Dommage que toute cette mise en scène et la joie finale soit utilisées à des fins publicitaires pour faire boire des bières.
Moche.
Je suis prête à aider les amis et je le fais à toutes sortes d’heures et de circonstances.
Mais…
Si c’était pour me retrouver là, avec une mise en scène, une mise à l’épreuve, la personne qui m’aurait appelé aurait un commentaire très négatif (et resterait amie quand même).
On ne met pas ses amis ou ses proches à l’épreuve juste pour savoir s’ils vont répondre.
Moche!