L’oiseau bleu qui apparaît en début et en fin de vidéo est un oiseau beau, semblant inoffensif.
Pourtant, au fur et à mesure du clip, il prend des proportions inquiétantes, et c’est lui qui finalement prend les rênes de la vie du personnage principal jusqu’à le perdre.
Ai-je dans ma vie un « oiseau bleu » qui me tourne autour et tend à me séduire, c’est-à-dire à me conduire hors de moi-même ?
Dans cette chanson sont mis en regard l’amour et la consommation. Au fur et à mesure que le personnage principal guettent des « followers » en se préoccupant d’être « liké », l’oiseau grandit et devient un boulet sur ses épaules. Ainsi fatigué, écrasé, absent aux autres, cet homme se retrouve finalement livré à la voracité de sa quête.
Et moi, sous quel poids est-ce que je peine et plie ?
Je me rappelle la Parole de Jésus : « Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le poids du fardeau et je vous procurerai le repos. » Je lui parle de ce qui m’inquiète, de ce qui m’éloigne de lui et m’enlève le goût de la vie.
Dans ce clip, c’est l’excès dans lequel tombe le personnage principal qui le mène finalement à sa perte. La voracité d’un « toujours plus » le conduit dans une marche aveugle vers une impasse tragique.
Au regard de ces excès, je demande au Christ de m’aider à mettre au jour les désirs profonds de mon cœur. Comment cela vient-il éclairer mes engagements ou mes résistances dans la construction d’un monde plus juste et fraternel ?
Je peux revoir la vidéo en méditant l’extrait suivant de l’encyclique Laudato si :
§222 : L’accumulation constante de possibilités de consommer distrait le cœur et empêche d’évaluer chaque chose et chaque moment. En revanche, le fait d’être sereinement présent à chaque réalité, aussi petite soit-elle, nous ouvre beaucoup plus de possibilités de compréhension et d’épanouissement personnel. La spiritualité chrétienne propose une croissance par la sobriété, et une capacité de jouir avec peu. C’est un retour à la simplicité qui nous permet de nous arrêter pour apprécier ce qui est petit, pour remercier des possibilités que la vie offre, sans nous attacher à ce que nous avons ni nous attrister de ce que nous ne possédons pas.
oui L’alcool