On peut se tenir [dans la voie de la vie bonne] en ces quatre résolutions, qui ne sont pas du tout crispation du vouloir, mais plutôt dissolution de la crispation !
Ne pas s’inquiéter.
Ne pas s’irriter.
Ne pas se plaindre.
Ne pas se presser.
Vraiment, l’antidote à l’agitation et au désarroi de l’homme contemporain !
Les deux premières résolutions correspondent aux deux plus grandes menaces qui viennent du dedans de l’homme : terreur et fureur. Les deux autres suivent les deux premières.
Mais il est permis : d’avoir soin des autres, du monde, de soi-même, de vibrer de colère contre l’injustice et la bêtise, de se plaindre à Dieu, d’ôter implacablement l’inutile.
Maurice Bellet
« La quatrième hypothèse. Sur l’avenir du christianisme »
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